Solicaire

Michel Begues intervenant de Solicaire pour les proches aidant.e.s
Accompagner, soutenir et soulager les aidant.e.s proches

Qu’est ce qu’un.e aidant.e proche ?

Qu’est-ce qu’un.e aidant.e proche ? (Charte européenne de l’aidant) :

Un.e aidant.e familial ou aidant.e proche est “une personne non professionnelle qui vient en aide à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne de son entourage qui a des besoins d’aide.
Cette aide peut être assurée de façon permanente ou temporaire et peut prendre diverses formes. Ces formes sont par exemple celles des soins, de l’accompagnement à l’éducation et à la vie sociale, des formalités administratives, des déplacements, de la coordination, du soutien psychologique et de vigilance permanente (en cas d’handicap psychique) ou d’activités domestiques.

Reconnaître les difficultés spécifiques en tant qu’aidant.e proche

L’épuisement
L’épuisement est un état de fatigue psychologique et physique qui entraine une dégradation progressive du niveau d’énergie pouvant conduire au burn out.

Les types d’expériences vécues dans l’aide non-professionnelle :
– Une aide justifiée par l’affection, impliquant la présence de l’aidant au détriment de ce qui faisait sens dans son existence ;

– Une aide souvent modérée qui varie selon le devoir envers la personne aidée, impliquant une difficulté à trouver un sens à la situation ;

– Une aide forte, une présence quotidienne de l’aidant par affection et devoir. Un engagement auprès du proche qui donne du sens à son existence ;

– Une aide modérée : l’aidant sait déléguer les tâches parce qu’il ne ressent pas la situation comme une menace pour l’équilibre de son existence.

La charge mentale ressentie
La charge mentale peut être définie selon deux dimensions : la première objective et la seconde subjective. La charge objective correspond à l’ensemble des tâches effectuées par l’aidant. Elle est liée à la nature de l’aide et au volume horaire dédié à l’aide. La charge subjective se concentre sur le ressenti de l’aidant. Elle prend en compte les conséquences perçues de l’aide sur les activités et la vie de l’aidant (loisirs, vie familiale…), sur sa qualité de vie et sa santé ainsi que sur ses relations avec la personne aidée.

Les manifestations connues ou non connues, à surveiller, liées à l’épuisement, au surmenage, à la surprotection :
– Un état de fatigue psychologique et physique progressif dans les actes de la vie quotidienne ;
– Un stress, une anxiété permanente de ne pas pouvoir faire face ;
– La culpabilité de ne pas être à la hauteur de la situation, un sentiment récurrent que la connaissance des difficultés, de la maladie et de l’aide prodiguée n’apaisent pas ;
– Le sentiment de solitude car les familles modernes sont le plus souvent éclatées ;
– L’épuisement physique et psychologique qui menace la santé de l’aidant qui se retrouve épuisé car il subit les conséquences d’une situation non désirée ;
– Les aidant.e.s développent des pathologies réactionnelles avec des troubles du sommeil, des troubles cutanés ou encore des troubles cardio-vasculaires.

SOLICAIRE PROPOSE

La prise en compte de l’aidant.e proche dans les différents accompagnements

Solicaire prend en compte de façon transversale, les aidant.es proches, des enfants, des adolescent.e.s, des jeunes adultes, et des personnes âgées en perte d’autonomie.

TRAVAILLER DANS UN PREMIER TEMPS SUR LA PRISE DE CONSCIENCE DE LA PÉNIBILITÉ :

– Travailler sur la représentation que l’aidant.e se fait de son rôle auprès de son.sa proche ;
– Amener l’aidant.e à intégrer qu’il.elle ne peut vivre sereinement ou devenir le.a meilleur.e aidant.e seul.e ;
– Déculpabiliser l’aidant.e contre le message implicite de ne pas être à la hauteur.

OUTILS UTILISÉS

– La grille d’évaluation de la qualité de vie des aidant.e.s.
Cette grille vise à mesurer, à partir de l’observation, les compétences comportementales face aux difficultés qu’engendre la maladie. 
– L’échelle de pénibilité de Zarit. Cet outil permet de calculer la charge émotionnelle, physique et financière (perte d’emploi, réduction des activités) ressentie par le.a proche aidant.e.

TRAVAILLER DANS UN SECOND TEMPS SUR LES AIDES CONCRÈTES :

– Éclairer l’aidant.e sur ses droits financiers, professionnels et juridiques ;
– Travailler sur la gestion de stress et la gestion des comportements difficiles ;
– Mettre en relation avec des groupes de paroles et des groupes d’entraide mutuels ;
– Dégager du temps pour permettre au.à la proche aidant.e de prendre soin de lui.

Les différents accompagnements qui incluent le soutien à l’aidant.e proche